Baryton
EXPÉRIENCE PÉDAGOGIQUE
Passionné par la pédagogie et la transmission, je crois que « l’art de l’acteur » est avant tout un artisanat.
Qu’il n’est jamais trop tard pour s’approprier les outils qui permettent de préparer une production du mieux possible et de la traverser sans appréhension, et ainsi aller au bout de son interprétation sans peur.
Je propose d’accompagner les artistes débutants ou confirmés au plus proche de leurs préoccupations. Après un point sur leur parcours, leurs frustrations et leurs attentes je propose d’aborder concrètement :
- Le texte parlé (des outils pour se sentir moins « nu » quand il n’y a plus de musique…)
- La construction du personnage (aboutir une interprétation singulière en affirmant ses parti pris…)
- La disponibilité au plateau (arriver à rester en travail même dans des dynamiques de répétitions dysfonctionnelles…)
- Le rapport à l’espace, aux autres, à soi (anticiper les situations pour transformer ses peurs et ses limites en forces de propositions…)
- La préparation physique au plateau
- La gestion du trac
- La relation au metteur en scène
- Approfondir son imaginaire ( en augmentant sa théâtralité…)
Que vous soyez débutants ou confirmés, que vous ayez des échéances concrètes ou pour un travail de fond, je serai très heureux de vous accompagner.
BIOGRAPHIE
Après ses études de lettres modernes et de trompette, il étudie le théâtre à la Comédie de Reims puis intègre l’Ecole du Théâtre National de Strasbourg (groupe 37). Il débute en scène avec Olivier Py (Contes de Grimm au Théâtre de l’Odéon) et Jean Michel Ribes (René, l’énervé au Théâtre du Rond-Point). Il travaille également avec la Compagnie Ici et Maintenant Théâtre de Christine Berg. En 2009, il participe à la fondation du Nouveau Théâtre Populaire en Anjou : un plateau de bois construit sur une ancienne vigne, 5 euros pour tout le monde, et depuis 15 ans maintenant tous les étés, ils jouent les grands classiques du répertoire (Shakespeare, Corneille, Hugo, Claudel, Feydeau…) pour réaffirmer l’héritage de Vilar d’un art populaire, exigeant et aussi indispensable à la vie que l’eau et le pain. En 2020, ils se sont produits au Festival Avignon In avec la trilogie Molière « Le Ciel, la Nuit, la Fête ».
En parallèle, il se forme au chant lyrique d’abord à Strasbourg, puis Vincennes, Bobigny et finalement au Pôle lyrique d’Excellence. Il y fait la rencontre de : Louis Bronner, Mathieu Pordoy, Emmanuel Olivier, Robert Expert, Malcolm Walker, Mireille Delunsch, Chantal Santon, Thomas Dollié, Christian Papis, Cécile De Boever…
Il fait ses débuts en tant que chanteur au sein de la compagnie Les Brigands dans La Grande Duchesse (le général Boum) où il reçoit les premiers éloges des critiques : « un Général Boum débonnaire déjanté (Bruno Serrou) », « le Général Boum parade en tonitruant son nom (Victorine de Oliveira) ». Il fait ensuite partie de la trilogie Hervé initiée par le Palazetto Bru Zane (Les Chevaliers de la Table ronde, Mam’zelle Nitouche, V’lan dans l’œil) avec laquelle il se produit partout en France (Opéra de Nantes, Opéra de Rennes, Opéra de Bordeaux, Opéra de Limoge, Opéra de Toulon…) mais aussi à l’étranger (Théâtre Malibran à Venise). Ces nombreuses représentations sont l’occasion de faire connaître son talent d’artiste lyrique agrémenté de sa solide formation théâtrale au plus grand nombre : « voix charnue et fleurie, au timbre agréable (Damien Dutilleuil / Olyrix) », « Le rôle est plus modeste, mais on ne se régale pas moins du Directeur de théâtre d’Antoine Philippot (Alain Cochard / Concertclassic) », « irrésistible présence (Jean-Luc Clairet / Resmusica) ». Artiste insatiable, il aborde en parallèle, le répertoire Baroque aux côtés des Folies du temps d’Olivier Dejours (« Didon et Enée », « Fairy Queen »…). Mais c’est lors de la production du diptyque Offenbach-Schönberg en mars 2021 à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet aux côtés de Musica Nigella et de son directeur musical Takénori Némoto que le monde musical découvre sa véritable capacité : « sa puissance provoque un plébiscite schoenberguien (Marie-Aude Roux / Le Monde) », « Antoine Phillipot incarne avec maestria un mari désabusé (Oriane Jeancourt Galignani / Transfuge) », « Antoine Philippot séduit en mari Gros-Jean (Romain Gergorin / Classica) », « Jouant comme un beau diable, Antoine Philippot incarne l’ensorcelé Gaspard puis le mari avec une intensité, dynamique puis élégante menant de la campagne à l’appartement en ville. (Olyrix) ».
Devenu artiste associé de Musica Nigella, il collabore étroitement avec Victoria Duhamel et Takénori Némoto dans des formes particulières mettant en valeur sa double formation théâtre et art lyrique (Les Deux Soldats, Madame Chrysanthème, Soie, Apollon et Daphnée…).
MAJ O4/2025