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Magnifique Karine DESHAYES au Théâtre des Champs Elysées et à la Salle Gaveau – Avril 2022
Agence Cédelle 

 

Magnifique Karine Deshayes lundi soir au Théâtre des Champs Elysées et mardi soir Salle Gaveau:

« Au Théâtre des Champs-Elysées, Anna Bolena de Donizetti tend vers la perfection-
On attendait Sonya Yoncheva et Marianne Crebassa dans les principaux rôles. Marina Rebeka et Karine Deshayes ont fait mieux que sauver la soirée : sous la direction attentive de Maurizio Benini, elles ont offert une véritable apothéose vocale.
Quand une œuvre de bel canto est à l’affiche, en particulier en version concert, on se demande avant tout si les chanteurs seront à la hauteur… car les artistes capables de faire véritablement honneur à ce répertoire redoutable se comptent toujours sur les doigts de la main. Pour cette Anna Bolena, programmée comme Thaïs dans le cadre de la série Les Grandes Voix, nous attendions tous avec impatience les performances de Sonya Yoncheva, dont on connaît à la fois la splendeur vocale et l’implication dramatique, et de Marianne Crebassa. Mais les circonstances en ont décidé autrement, et ce sont Marina Rebeka et Karine Deshayes qui ont repris le flambeau : le moins que l’on puisse dire, c’est que ce ne fut pas un remplacement au rabais !
[…]On reste également sidéré par la performance de Karine Deshayes, qui atteint elle aussi une forme de perfection dans la maîtrise belcantiste. Le timbre, plus rond et sensuel que celui de Rebeka, s’accorde parfaitement au rôle de Seymour. La voix puissante, aux graves assurés, offre un pendant idéal à celle de la Reine : le duo des deux femmes restera sans doute le plus grand moment de la soirée. » Julia Le Brun-Diapason
www.diapasonmag.fr

« Le phénomène est trop rare pour ne pas s’en réjouir. Paris cette semaine a réglé son horloge musicale à l’heure du bel canto romantique. Après une Anna Bolena incendiaire lundi au Théâtre des Champs-Élysées, le programme de L’Instant Lyrique se focalisait mardi sur le primo ottocento.

Point commun entre les deux soirées : Karine Deshayes, Seymour enthousiasmante avenue Montaigne et encore plus stupéfiante Salle Gaveau. Karine, si vous nous lisez, quel est votre secret ? Comment parvenez-vous à conserver cette fraîcheur vocale, cette santé inaltérable, à enchaîner sans faillir les tours de chant – vous a-t-on jamais vu déclarer forfait ? Aligner Romeo, Elisabetta, Giovanna avec une facilité déconcertante, comme s’il s’agissait d’entonner « Au clair de la lune ». Dans Rossini surtout, en une réminiscence heureuse de votre été dernier à Pesaro, déployer un éventail de couleurs, une panoplie d’effets qui laissent pantois, tutoyer l’aigu, caresser le grave, dévaler la gamme d’un trait léger, enjamber les quintes et les sixtes, enfler, diminuer le son, glisser un trille à la manière d’un clin d’œil et finalement surprendre encore les plus familiers de vos auditeurs.

Pas bégueule avec ça, ni star, ni diva ; partenaire en or si on en juge à la complicité qui dans les duos s’établit avec Patrizia Ciofi, comme la veille avec Erwin Schrott et Marina Rebeka. Entente non seulement cordiale mais aussi musicale. » – Christophe Rizoud-Forum Opera
www.forumopera.com

http://officiel.karinedeshayes.fr