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« Opéras et Concerts au coucher de soleil » VERDI : La Traviata

OPPEDE-LE-VIEUX, 9ème festival « Opéras et Concerts au coucher de soleil », le 15 août 2025.

VERDI : La Traviata. I. Kalugina, P. Zhang, A. Giacobbe… Paris Symphonic Orchestra, Cyril Diederich (mise en scène et direction)

 

Par Emmanuel Andrieu

Publié le 16 août 2025

 

« La 9ème édition des « Opéras et Concerts au coucher de soleil » s’est ouverte hier soir 15 août à Oppède-le-Vieux, l’un des plus beaux villages perchés du Luberon, dans un éclat absolument sublime avec la première représentation de La Traviata de Giuseppe Verdi (deux autres représentations à suivre, les 16 et 18 août). Et quel cadre ! Imaginez : la mythique Place Sainte-Croix, devant la porte majestueuse de la vieille ville d’Oppède le Vieux, ce village perché du Luberon qui semble tout droit sorti d’un rêve. La scène naturelle, baignée de la douce lumière du crépuscule puis des étoiles, est à couper le souffle : encadrée par un magnifique micocoulier à gauche, un grand cyprès élancé à droite, et deux oliviers séculaires le long des remparts. C’est dans ce décor unique, véritable théâtre à ciel ouvert, que l’émotion déchirante de Violetta a pris vie sous une forme inoubliable.

(…) Cyril Diederich, en véritable maître d’œuvre, a signé hier soir (en plus de la direction orchestrale), une mise en scène classique, sensible et d’une efficacité remarquable. Sa vision ? Minimaliste mais puissante.

(…) Mais un opéra ne vit que par ses voix. Et quelle distribution (internationale) exceptionnelle le célèbre Maestro Français a su réunir pour cette Traviata ! Au sommet, la soprano ukrainienne Inna Kalugina, en Violetta Valéry, a littéralement soufflé l’audience. Sa voix, d’une agilité étourdissante dans les coloratures du premier acte (« Sempre libera » lancé avec une grâce et une puissance folle !), s’est transformée en un instrument d’une profondeur et d’une fragilité bouleversantes dans les actes suivants. Son « Addio del passato » au dernier acte, murmuré puis éclatant de douleur sous les étoiles, restera gravé dans toutes les mémoires comme un moment de pure magie lyrique. Face à elle, le ténor chinois Ping Zhang (Alfredo Germont) a démontré une vaillance et une musicalité exemplaires. Son « De’ miei bollenti spiriti » a fait vibrer la place d’une passion juvénile, tandis que son désespoir dans le troisième acte était palpable. (…) ».

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