Titulaire du diplôme d’état de professeur de chant et lauréate du concours de P.E.A, Irène CandelierPennel enseigne le chant aux CRR de Lille et CRC de Wasquehal.
Née à Tourcoing, pianiste de formation, elle obtient une Médaille d’Or de piano et de musique de chambre, à l’Unanimité, au conservatoire de Tourcoing en 2001. Elle entre dans la classe de la basse Daniel Ottevaere au conservatoire de Valenciennes où elle obtient une Médaille d’Or à l’Unanimité et un 1er Prix de Perfectionnement. En 2007, elle obtient le diplôme 6ème exécution à l’unanimité de l’école Normale de Musique de Paris. Parallèlement, elle suit les cours des chefs de chant Janine Reiss et Irène Kudela. Depuis 2016, elle se perfectionne auprès de Mariam Sarkissian, créatrice de la méthode du triangle de l’équilibre.
Remarquée au Concours de Béziers en 2008, elle y obtient le 2ème Prix à l’unanimité catégorie opéra. En mars 2011, le 3ème Prix au Concours International du Médoc et le 1er prix au concours de Vivonne en 2014. Irène Candelier a été demi-finaliste au Concours International Reine Élisabeth 2011.
Les saisons dernières, elle a interprété : Juliette (Roméo et Juliette de Gounod) tournée avec Opéra en plein air en Belgique ; Donna Elvira (Don Giovanni de Mozart) au théâtre d’Antibes et au festival Pierre Cardin à Lacoste produit par Eve Ruggeri ; Tebaldo (Don Carlo de Verdi) au théâtre Pavarotti à Modena ; Donna Anna ( Don Giovanni de Mozart) et Gilda (Rigoletto de G.Verdi) au théâtre de Rabat. Pamina (Die Zauberflöte de Mozart) à l’opéra de Wallonie ; Le pivert et la femme de l’aubergiste (La petite renarde rusée) à l’Opéra de Lille ; Liza (Le Pays du Sourire de Lehar) et Caroline (Chauve-Souris de Strauss) au Théâtre de Tourcoing ; La Première Dame (Die Zauberflöte) en tournée avec Figaro si, Figaro la Papagena (Die Zauberflöte de Mozart) à l’Opéra de Rouen ; Ragnatela (Fairy Queen de Purcell) à l’opéra de Wallonie.
Ma pédagogie :
Ces nombreux rôles sur scène, la proximité avec le public mais aussi avec de grands chefs d’orchestre, des metteurs en scène, des chefs de chant et des professionnels du monde du spectacle ont été essentiels dans ma formation d’artiste. Outre le bagage accumulé sur scène, cette expérience artistique permet la remise en question et l’échange, vecteur de la transmission de nos savoirs en constante évolution. L’envie de progresser et de me remettre en question ne s’est jamais démentie. Un chanteur en activité professionnelle a la particularité d’être régulièrement « coaché » par des oreilles de confiance. En effet, la perception de son émission sonore par le chanteur résulte d’un équilibre entre écoute extérieure et intérieure, vibrations aériennes et vibrations osseuses, et cet équilibre évolue constamment. Derrière la progression d’un chanteur, il y a plusieurs personnes qui évoluent, chacune à son rythme : la musicienne, la comédienne, la conteuse, la danseuse, celle qui aime les langues étrangères, qui apprécie la poésie, la luthière (son instrument, sa voix lui étant incorporés et en perpétuel changement hormonal notamment pendant la grossesse), l’athlète.
Durant mon parcours d’artiste – enseignante j’ai eu la « chance » de rencontrer des difficultés, je dis la chance car c’est ce qui m’a permis de me remettre en question, chercher, redécouvrir, écouter, m’adapter. Grâce à ces tribulations j’ai pu comprendre comment fonctionnait réellement la voix audelà des facilités de la jeunesse. J’ai pu nettoyer pour ensuite construire solidement sans dépendre d’une technique aléatoire ou des conditions du jour.
Mon enseignement se base sur deux pôles fondamentaux :
- Des exercices « sportifs » pour préparer le corps et construire une base du souffle solide où la voix peut se poser en toute confiance, soutenue par la soufflerie où l’essence du chant réside.
- Le travail de la technique vocale pour automatiser ou plutôt retrouver la facilité de la déclamation innée qui généralement est meurtrie par de multiples idées reçues.
La communion de ces deux pendants permet d’acquérir une « vraie » technique lyrique confortable et non pas une « imitation de la technique lyrique » qui pourrait à long terme mettre en souffrance l’appareil phonatoire.
Parallèlement, étant pianiste de formation j’accompagne les élèves et nous effectuons un travail musical approfondi car la technique vocale n’est rien sans la magie de la pensée musicale.
« Il faut toujours imposer la pensée créative (musicale) en tant que vecteur principal, pour stimuler et optimiser sa réalisation par la pensée exécutive (technique) » Mariam Sarkissian