Soprano
Après des études musicales au Conservatoire de Rennes où elle obtient ses prix de solfège, violoncelle et chant, Bernadette Mercier entre pour deux ans à l’Ecole d’art lyrique de l’Opéra de Paris (classe de Michel Sénéchal). Elle débute à l’Opéra Comique dans « Dialogues des carmélites » de Poulenc, puis à l’Opéra de St-Etienne dans Amadis de Massenet (enregistré avec l’orchestre de l’opéra de Paris) et participe à la création de « Roméo et Juliette » de P. Dusapin à l’Opéra de Montpellier, enregistré ensuite avec l’Orchestre symphonique du Rhin. De 1989 à 1992, Bernadette Mercier fait partie de la troupe du Théâtre-Opéra d’Angers. Ensuite, elle chante à l’Opéra de Nantes, l’Opéra de Lille et avec l’Orchestre National d’Ile de France. Elle est réinvitée à l’Opéra d’Angers, pour y chanter le rôle de Gilda dans Rigoletto, La Reine de la Nuit dans La Flûte Enchantée et Aspasie dans Mithridate de Mozart. Elle est Servilia (La clémence de Titus) à l’opéra de St Etienne, Sophie dans Werther à l’opéra de Nantes.
Elle chante Lucia du « Rape of Lucretia » de Britten avec l’Ensemble Orchestral de Paris à l’Abbaye de Royaumont, puis crée « Tristes tropiques » de Aperghis avec l’Opéra du Rhin. Après un passage au Théâtre des Amandiers de Nanterre et au Festival Musica de Strasbourg, dans « Alfred, Alfred » création de F. Donatoni, elle interprète La Vierge dans Jeanne au bûcher de Honegger à la comédie de Clermont-Ferrand, puis participe à une création de Jan Willcox avec les percussions de Strasbourg. Elle reprend au pied levé le rôle de Constance de l’Enlèvement au sérail à l’Opéra de Massy, ce qui lui vaut les critiques élogieuses du Figaro et de Diapason. Elle travaille ensuite avec la Symphonie du Marais, direction Hugo Reyne, (« Les femmes vengées » de Philidor, rôle de la Présidente) puis reprend Constance de L’enlèvement au Sérail en version française au Festival de Saint-Céré.
Elle participe à la création Les Rois de Philippe Fénelon, dans le rôle de la première confidente à l’Opéra National de Bordeaux, et crée à Dinard un concert Mozart avec orchestre (airs de concert) avec le chef Alexandre Piquion. Dans le répertoire baroque, elle chante les Madrigaux Guerriers et Amoureux de Monteverdi au sein de l’ensemble A Sei Voci ; des cantates de Haendel sous la direction d’Emmanuelle Haïm, et des concerts avec Jean Christophe Frisch au festival de Jérusalem, ainsi que la Passion selon St Jean avec l’ensemble Stradivaria, direction D. Cuillier aux folles journées de Nantes. Pendant deux ans, elle chante la reine de la nuit dans une adaptation Commedia dell’arte avec « comédiensetcompagnie » (Théâtres Tristan Bernard et des Mathurins à Paris et tournées en France).
Elle se produit régulièrement dans des récitals de mélodies et lieder avec les pianistes JeanFrançois Ballèvre, (dernièrement dans un programme portrait de Judith Gautier, à L’auditorium de la Sorbonne) Daniel Propper et Jean-Yves Sébillotte ainsi que dans des programmes de musique sacrée à La Sainte Chapelle à Paris.
Bernadette Mercier a obtenu le 2ème prix d’opéra au Concours International de Chant de Marmande en 1997 et le 1er prix de finaliste au Concours International de Verviers (Belgique) en 1993.
Depuis l’année 2000, l’enseignement du chant tient une grande place dans son activité, avec diverses vacations au conservatoire d’Orléans en 2004 et 2005, ou à L’ENM de Mantes la Jolie, des interventions en milieu choral en région centre, des vacations au conservatoire de Vincennes, et surtout en privé, où elle compte parmi ses élèves aussi bien des débutants que des amateurs, de jeunes étudiants et beaucoup de professionnels , ce qui l’a amenée à proposer des stages de technique vocale aux chanteurs lyriques professionnels, pris en charge par l’AFDAS.
Elle est également professeur de Hatha Yoga.
Le travail corporel tient donc une grande place dans sa pédagogie vocale. Elle étudie le piano auprès d’Antonio Santana.
Bernadette Mercier possède une bonne connaissance écrite et orale en Allemand, anglais et italien, ainsi que de bonnes bases en russe.